• Vanessa et Jean-Adrien sont revenus en terre de Brie avec des images plein la tête après un tour du monde d'une année. 

     

    On les avait quittés sur le pas de la porte du journal en octobre 2012. Un an et un bon mois plus tard ils sont revenus. Changés, métamorphosés, un brin mélancoliques aussi en quittant cette liberté totale qui a été la leur pendant ce voyage fabuleux. Le sourire est de façade mais l'esprit certainement resté dans les brumes de Chine  ou les effluves du brésil. Une expérience unique pour ces deux jeunes qui ont décidé de repousser leur entrée dans la vie professionnelle pour s'offrir le voyage de leur vie. "Il fallait le faire juste après la fin de nos études car on ne sait pas ce que la vie peut réservée ensuite". Une riche idée et une manière de voir le monde tel qui est. 

    Il est amusant de voir une année après, le changement opéré par un tel périple chez deux jeunes qui pétillent et qui ont mis tous les atouts de leur côté. Cette expérience est unique et a également permis aux deux tourtereaux de renforcer cet amour sur une vraie vie à deux, loin des facilités de notre vie quotidienne. Qu'en restera t-il dans quelques années ? Certainement une manière différente de vivre une tranche de vie en repartant à l'aventure. "Nous avons saisi l'opportunité et on ne le regrette pas. C'était notre chance. C'est fait et c'était vraiment à faire." soulignent ensemble Vanessa et Jean-Adrien. 

     


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  • 145. Alexandra Morin - présidente du Cercle Mikage judo Meaux

    A l'heure où le bénévolat est une espèce en voie de disparition, Alexandra Morin, présidente du cercle Mikage Judo de Meaux incarne la joie de vivre. Sourire accroché sur un visage qui respire la santé physique mais aussi mentale, la Meldoise, loin d'afficher une jubilation excessive a vite cerné son engagement humanitaire dans l'associatif :" C'est une source de plaisir mais aussi d'équilibre. On rencontre d'autres personnalités, on échange. le sport doit véhiculer des valeurs à condition d'être tourné vers les autres."

    Loin de calculer d'éventuelles retombées "Alex" se contente d'avancer et trouve même le temps de donner un coup de main à l'association de foot américain Les Aigles de Meaux, comme secrétaire :"J'ai de l'énergie à revendre, mieux, à donner" souligne la jolie brunette qui a mis depuis pas mal de temps un orteil sur le tatami deu bénévolat :"Je fonctionne au plaisir et le jour où il s'en ira, alors, il me faudra passer la main. Nul n'est irremplaçable. le fonctionnement est fort simple quand on s'investit."

    Rigoureuse dans son approche, la présidente sait écouter et comprendre dans un fonctionnement intelligent :" Je suis un peu trop impatiente mais cela s'arrange avec le temps. peut-être que je suis un peu fatiguante pour les autres ?" s'amuse t-elle avec sa joie de vivre continuelle. 

    Cette aventure sportive de dirigeante passe également par une découverte de soi à travers le sport :"J'ai fait du volley étant ado mais j'ai repris tardivement avec le judo en emmenant mes enfants. J'ai mis le doigt dans un engrenage" s'amuse t-elle. S'agit-il d'un doigt ou de la main entière ? : " je fais environ 10h de sport par semaine avec le judo mais aussi le vélo, la muscu, le footing avec mes copines"

    Cette ssportive qui croque la vie à pleines dents possède-telle un secret ? :" non, aucun sinon pratiquer le sport qui est devenu nécessaire à mon équilibre. C'est presque devenu une drogue, disons une petite dépendance."

    Le bonheur semble être contagieux lorsque l'on s'assoit auprès de cette femme pétulante en partageant un bout de banc de la Place Henri IV de Meaux :"Je souhaite surtout que ce bonheur soit partagé avec tous les autres dirigeants et les parents qui s'investissent."

    Sans jamais avoir monopolisé la parole, Alex, véritablement à l'écoute de l'autre tient à ajouter en forme de conclusion :" Je donne mais je reçois tellement."

    Que dire de plus...

     


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  • 144. Regitze Schroder - écrivain danoiseDate : samedi 8 juin 2013

    Lieu : sur son bateau au port de Meaux

    Durée : une bonne heure

    Particularité : m'a offert son livre, un croissant et certainement son amitié

    Premier jour de reprise du travail après 3 semaines de dépaysement total. Une jolie danoise entre au journal La Marne. On discute. le courant passe.... Cela tombe bien en parlant de courant car son bateau est amarré sur le port à quelques mètres du journal. Le rendez-vous est fixé le lendemain. 

    Regitze nous invite à monter à bord mais pas à nous mener en bateau. Il y a de la poésie dans ses propos, de l'intensité dans son regard bleuté et beaucoup de classe. La navigatrice, qui retourne à Copenhague par les canaux sait prendre le temps d'écouter. Ancienne journaliste, Regitze a longtemps étudié dans notre pays et vient de réaliser son rêve de toujours : écrire.

    "Quand le silence parle" vient d'être publié en France et comble de bonheur le sera aussi en août au Danemark. La jolie blonde est aux anges. Son parcours est intéressant, sa courbe de vie aussi. Dans ce livre, mine de rien, l'auteur se dévoile pudiquement au travers ses personnages. 

    L'entretien est beau, aérien, concret. On sent que nous allons manquer de temps pour mettre des formes dans ce dialogue. Tout est en fin de compte dévoilé dans ses paroles vraies. Une heure qui coule de source. On se laisse emporter par un flot de paroles bienveillantes. 

    Délicatement, Regitze nous offre son livre avec une jolie dédicace pleine d'humanité et de finesse. On se fait naturellement la bise sans se connaître. La bise se lève aussi et le vent lui aussi fête notre départ. Le bateau va repartir pour 1200 km d'un calme voyage. 

    Il reste sur le ponton comme le doux parfum d'une communion, d'une amitié naissante et aussi ce livre dévoré dans la foulée pour mieux comprendre cette femme douce et cultivée. 

    L'une des plus jolies rencontres parmi les centaines réalisées en allant au coeur de l'essentiel sans déchirer le voile de l'impudeur entre deux journalistes avides d'une découverte mutuelle. 

     

    Régitze Schroder " Quand le silence parle" aux Editions France Empire - 19 euros.

    www.france-empire.com


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  • 143. Thomas Dutronc - artisteDate : 18 janvier 2001

    Lieu : au siège du journal La Marne à Meaux

    Durée : 40 minutes

    Particularité : Thomas, ami de mon patron Marc Rousseaux est allé tapé "le boeuf" au pied de la rotative, sur le marbre de l'imprimerie. Un joli concert avec un seul spectateur.

    Si son père Jacques a rêvé toute sa vie d'être une hôtesse de l'air, son fils Thomas a choisi le manche... de la guitare. Nature, intelligent, respectueux aussi de ses parents , ce jeune artiste, alors âgé de 27 ans, avance sur le chemin de la qualité avec dans son regard teinté de bleu une vraie gentillesse.

    Dès la première question, Thomas suggère le tutoiement "Ici, à La Marne, nous sommes entre amis. C'est plus simple non ?" Effectivement, avec ce guitaiste, fan de Django et de Brassens, tout paraît simple. La désinvolture cache une légère timidité, certainement un héritage de famille mais le jeune homme semble plus en harmonie avec la vraie vie que ses prestigieux parents. "Je ne veux juste que partager des bons moments avec des amis, gratter la guitare. Cela ne va pas plus loin." Sans avoir forcé les portes de son destin, Thomas a "éclaté" tout naturellement en conquérant de manière logique le coeur de son public. L'artiste a trouvé sa voie en maniant au passage humour et tendresse :" Emoi, émoi, émoi..." Refrain déjà connu.

     

    La phrase : "Il est drôle de jouer l'acteur après avoir vu mes parents le faire si longtemps..." 


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  • 142. Virginie Guyot - leader de la Patrouille de FranceLieu : aérodrome de Coulommiers

    Particularité : interview réalisée après le breafing et "la musique" conduite par le commandant de la Patrouille, première femme à diriger cette formation prestigieuse.

    Durée : 20 minutes de breafing avec l'équipoe qui répète ses gammes puis interview devant l'avion.

    Titre "je suis une pilote parmi des pilotes"

    Première femme leader de la Patrouille de France, le commandant Virginie Guyot comptabilise 2 000 heures de vol. A 33 ans, Virginie dirige de main de maître cette formation de prestige. Après un bref entretien, le leader a bien voulu que le journaliste pénètre dans la pièce servant pour la fameuse "musique", répétition des gestes en vol. 

    Un moment rare où il vaut mieux retenir son souffle et couper son téléphone portable tant l'instant est impressionnant. Virginie, d'une voir douce, les yeux fermés décrit chaque manoeuvre. En face d'elle, les hommes, dans leur combinaison bleue suivent cette douce musique distillée. la concentration est de mise pour ceux qui vont presque se toucher en altitude. 

    Après le show aérien, celle qui a piloté son mirage F1 de 2002 à 2008, nous donne une belle leçon de modestie en s'écartant des titres et distinctions pour tout recentrer sur l'équipe "chaque individu est transcendé par le groupe avec des ondes positives. L'union fait la force? C'est une grand et belle famille".

    Cette  interview pure a volé très haut et il nous a semblé nous aussi toucher du doigt les nuages. Rarement une personnalité n'avait dégagée autant de charisme et de sens des responsabilités. Pour un peu, Virginie nous aurait pris sur son aile. Une proposition acceptable bien entendu sur la terre ferme mais pas en vol... 


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