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    Date : septembre 2009

    Lieu : sur le stand de la brocante de Vaires-sur-Marne

    Durée : une dizaine de minutes

    Particularité : entre deux dédicaces de son dernier ouvrage.

    Titre de l'article : Du petit mineur au grand homme majeur

    Figure emblématique du sport français, vainqueur de trois Coupes d'Europe, Ballon d'Or ... ce fabuleux joueur à été consacré meilleur joueur de la Coupe du monde en 58 en Suède avec son apogée le 28 juin. Une date historique. Cet ancien mineur a été adulé par un tout un peuple pour ses vertus sportives certes mais aussi par ses qualités d'homme.

    Approcher cet homme a été plus qu'un pur bonheur, un véritable honneur. L'entretien, entre deux dédicaces aurait été plus agréable à l'abri de la foule. Mais on ne boude pas une joie et Denis Queuille, qui nous a favorisé la rencontre nous a fait un bien joli cadeau.

    La phrase : "Mon équipe de France n'était pas composée de vedettes mais possédait un esprit d'équipe. Nous étions avant tout des copains et nous faisions rêver les gens". 


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    Date :  1er février 2008 

    Lieu : Espace culturel de Noisy le Grand

    Durée : 30 minutes environ

    Particularité : dans sa loge juste avant le spectacle

    Titre de l'article : Vincent Roca à mots découverts

    Auteur de chroniques croustillantes sur France Inter, cet amoureux de la langue française est aussi un artiste qui sait prendre le public par son côté intelligenet. Un spectacle de Roca vous permettra de voir la vie sous un autre angle, de vous détacher de la facilité ambiante pour creuser un peu plus le sillon de la réflexion.

    Cet entretien a été basé sur la richesse du mot, de cette langue qu'il manie si bien à rebousse-poil, de ce style épuré. Si l'homme n'est pas forcément un "marrant" dans la vie, son regard pointu, un brin pessimiste donne à réfléchir. Il aurait fallu beaucoup plus de temps pour aller plus loin dans cette connaissance d'un humoriste qui posséde et revendique une vision un peu noire des choses. Un moment fort intéressant.

    La phrase : " La richesse de la langue me fait toujours rêver. Je voudrais juste par les mots me rapprocher de l'universel".

     

     


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    Lieu : conférences dans le 77 et à Reims

    Durée : interview sur scène pendant près de deux heures avec le passage d'un petit film retraçant sa vie

    Particularité : une interview bien calée dans nos fauteuils devant 500 personnes invitées par le Crédit Agricole de la Brie. Cette "tournée" a duré une dizaine de dates dans le 77 et une à Reims dans le cadre de management de dirigeants d'entreprise.

    Isabelle Autisiser, grand nom de la voile pour avoir été la première femme à accomplir un tour du monde en course, a failli perdre la vie en 1999 sauvée en course par Giovianni Soldini. Cet ingénieur agronome a surfé sur les vagues médiatiques en devenant animatrice puis écrivain en plus des conférences où sa présence est très recherchée. Dans ce cadre, nous avons partagé la scène pour une série de rencontres avec le public, particulièrement attentif à la personnalité de cette "voileuse" très nature et mature.

    Nous avons pris un évident plaisir à dérouler cet entretien centré sur sa vie mais aussi ses valeurs particulièrement intéressantes. En jean et gros godillots, avec son éternel pull de laine, Isabelle, loin du jeu de la séduction, a joué le jeu en ouvrant délicatement son coeur. Moments émouvants bien dosés par cette femme belle de l'intérieur et qui a fait une très forte impression par sa simplicité dans cette série de conférences bien orchestrée par le Crédit Agricole de la Brie. Calme, amusante, joueuse car maîtrisant totalement son sujet, Isabelle a été une compagne de scène idéale et ce n'est pas sans regrets que nous avons mis fin à cette aventure humaine des plus intéressantes et particulièrement formatrice.


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  • 51. Louis Nucéra - écrivainDans le blog

    Date : 4 février 99

    Lieu : à son domicile parisien dans le quartier de Montmartre

    Durée : plus d'une heure

    Particularité : nous sommes restés en contact et à chaque coup de téléphone il m'appelait Fausto en référence à Fausto Coppi son idole et à mon nom de famille.

    Titre de l'article : La lumière des humbles

    J'avais adoré son livre "Mes rayons de soleil". Ce voyage à Montmartre vers ce Grand prix de la Littérature Française a été un moment magique. J'imaginais Louis Nucéra comme il s'est présenté à moi :" J'ignorais qu'il n'y a pas de différence entre les rêves réalisés et ceux que l'on pourchasse vraiment". Ce gosse attachant qu'il est miraculeusement resté, n'a pas attendu l'âge de raison pour déraisonner. Au plus grand plaisir de ses lecteurs. Et du nôtre ...

    J'ai profondément aimé cet écrivain qui s'est toujours attardé sur les petites gens, cet amoureux de ses chats Pitchounette et Mademoiselle Divine qui nous ont délicatement caressé les jambes durant tout l'entretien. Un moment presque divin tant cet homme respire la beauté intérieure. Une sorte de grand enfant touché par la grâce.

    Passionné de bicyclette "On ne ne change pas d'obsession comme de chemise", Louis en apprenant que mon père voulait à la naissance me prénommer Fausto en référence au champion italien Fausto Coppi, idole des deux hommes, a semble t-il scellé un pacte d'amitié sur le champ. Une sorte de sézame qui s'est ouvert dans une complicité douce et amusante. Nous sommes toujours restés en relation jusqu'à sa mort tragique sur son ... vélo :" C'est un monde où les simulacres ne l'emportent pas sur l'essence. La foire aux vanités n'a pas pignon sur route". L'amitié était en fin de compte la clé de voûte de ce styliste de haute tenue car avant tout respectueux des hommes.

    La phrase : "Lorsque je sens que j'ai fait une phrase qui n'est pas trop mal, j'ai envie de tourner autour de ma table en sifflotant. Hélas, je ne siffle pas souvent".

     


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    50 ! La musique des mots ne nous fera pas entrer dans le hit-parade. Qu'importe, on continue sur notre chemin contre vents et marées. En respirant les embruns d'une vie qui semble nous sourire. Comme à chaque dizaine, voici une réponse à quelques questions posées.

    Julien (Lagny-sur-Marne)

    Quelle interview rêverais-tu faire ?

    Celle de Robert Doisneau le photographe. J'aurai aimé marcher avec lui, flâner, sans prendre de notes mais humer juste l'air du temps avec lui. Hélas, ce n'est plus possible mais il est bon de continuer de rêver.

    Cécile

    Il y a t-il un moment furtif, un mot, un regard qui reste en mémoire plus que tous les autres ?

    La tape sur l'épaule d'Herbert Léonard, la bise amicale de Nathalie Rheims, les larmes de Lio, l'émotion de Gérard Lenorman, celle de Gérard Berliner par écrit, les multiples petits mots reçus... et tous ces petits gestes à l'issue d'une interview. J'accorde beaucoup d'importance à la manière de se quitter. Cela montre souvent l'intêret d'une personne ou alors son désir de passer à autre chose, ce qui peut se comprendre aisément.

    Camille

    Tu étais prof je crois, pourquoi ce virage vers le journalisme ?

    Parce que j'avais épuisé mon capital passion concernant mon métier d'enseignant auprès de jeunes handicapés mentaux. Je me suis totalement investi pendant 14 ans et 7 mois.  Il aurait été je pense malhonnête de profiter d'un système de fonctionnariat. J'avais la chance de faire seulement 17 heures par semaine mais j'ai choisi d'en faire plus de 50 pour découvrir un autre métier. C'était mon choix que je n'ai jamais regretté. Je voulais étant gosse faire ces deux métiers et certainement que ces deux métiers. C'est une chance certes mais je me suis donné les moyens de réaliser mon rêve. J'avais beaucoup d'idées concernant ce métier de journaliste localier qui me passionne toujours après 20 ans.

    Véronique (Meaux)

    L'interview où vous avez le plus ri ?

    La première de Clémentine Célarié où nous étions tellement serrés dans une loge que j'avais failli perdre mon magnéto de poche dans son décoletté, il est vrai très plongeant. Mais aurais-je plongé pour le récupérer ? Un fou rire s'est enclenché de suite. Sinon peut-être celle avec Robert Charlebois, très en verve et amoureux des bons mots.


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