Particularité : Passionné par l'oeuvre de son père Albert, j'ai voulu donner la parole à son fils Jean photographe d'oeuvres d'art.

Qui n'a pas souri devant un dessin du Marseillais Albert Dubout ? En illustrant plus de 80 albums, en en publiant 27 à lui, le dessinateur est passé à la postérité en mettant sa griffe sur de nombreuses affiches de cinéma. Avec Magritte, il a été certainement l'un des artistes les plus influents et restera l'un des fleurons de la satire française.

Son fils Jean après pas mal d'hésitations a bien voulu nous offrir une interview sur son papa avec des détails sur sa vie d'artiste mais aussi un souvenir amusant sur la remise de la Légion d'honneur par le président Auriol :"Par timidité on a bien cru qu'il n'irait pas. Il s'est finalement décidé au dernier moment". L'oeuvre de Dubout ne s'est pas démodée :" Peut-être parce que mon père a traité des thèmes qui ne se démoderont jamais comme les couples, les vacances, les voitures... Il a dessiné aussi bien du comique que du sérieux. ila su capter toutes les imperfections qui nous entourent"

Jean nous fit une dernière confidence concernant la proposition du grand Walt Disney qui voulait travailler avec lui :" Il avait reçu la proposition par lettre mais il a refusé bien sûr par souci d'indépendance. C'était un solitaire et même moi enfant je ne pouvais pas entrer dans son atelier. Il était d'ailleurs fermé à clé"

La phrase : "Nous avions trois chats à la maison et ils avaient droit, pendant les fêtes de Noël, à un sapin garni de petites souris suspendues ..."

Date : 2010

Lieu : Paris au Théâtre des Nouveautés

Durée : 20 minutes après son spectacle "Barbara, 20 ans d'amour"

Particularité : interview réalisée sur la scène après le baisser du rideau. Roland a voulu que m'assois à son piano.

Titre de l'article : "Barbara, 20 ans d'amour"

Disparue le 24 novembre 1997, Barbara a réssucité dans le spectacle musical de Roland Romanelli, son accompagnateur qui nous a livré sur scène dans un premier temps ses petits secrets et dans un deuxième, toujours sur scène mais dans la salle vide en nous ouvrant son coeur. Une belle histoire d'amour ne s'efface jamais de la mémoire :"j'avais vraiment des choses à raconter et je me suis souvenu des petits détails de nos 20 ans de vie ensemble. C'était une belle aventure humaine et j'ai tout appris à ses côtés". 

Avec pudeur, tact et sincérité, Roland a beaucoup mis dans ce spectacle en compagnie de sa compagne Rebecca. Dans la douceur d'un éclairage tamisé, les deux mains posées sur le fameux piano, Roland se confie et s'intéresse à ma manière d'avoir cotoyé la grande dame. Ce musicien hors-pair, formidablement doué est impresssionnant d'aisance au piano. Plus discret pour ouvrir son coeur et se mettre sur le devant de la scène. Mais Barbara, sa compagne sur scène pendant 20 ans le propulse vers les sommets d'une poésie finement couchée sur le papier : "Je suis vraiment content que vous soyez venu car vous connaissiez vous aussi Barbara et votre avis m'était important".

Après la parution de l'article, nous sommes restés en contact avec Roland mais aussi Rebecca deux artistes touchants par un talent superbe et généreux. Avec eux, tout se joue au millimètre, entre ventricules et oreillettes. Une belle et douce rencontre. Profondément humaine.

La phrase : " Pour moi, Barbara est toujours là, c'est l'amour de ma vie. Elle me regarde, elle me parle. Elle est au-dessus de moi. Et je n'ai pas intérêt à faire la moindre fausse note car elle est capable de me faire tomber un projecteur sur la tête ..." 

Date : 2010

Lieu : spectacle à Paris et interview par téléphone

Durée : 20 minutes environ

Particularité : m'a envoyé un mail de remerciement avec "j'ai l'impression que je vous plaîs beaucoup Pascal". Amusante mais aussi fine mouche la Chantal.

Titre de l'arrticle : Quel talent ... Ladesou !

Dans la lignée des Zouc, Jacqueline Maillan .... Chantal Ladesou, comédienne désopilante, a enfin franchi le cap pour passer au one-woman-show. Avec sa voix rauque mais sensuelle "je carbure au jus de pamplemousse", cette ancienne timide a appris à diaboliser sa peur. Par l'intermédiaire du téléphone il a été plus facile peut-être d'entrer dans une certaine forme d'intimité, de fonctionnement "vous passez maintenant aux questions philosophiques ?". L'humoriste qui a la particularité de ne pas jouer un personnage à la ville "aime tout simplement cette sincérité directe avec le public. J'ai vraiment envie de les faire rire". 

Très à l'aise à la fin de l'entretien, Chantal, presque comme une bonne copine, hésite à raccrocher. On parle du spectacle (hilarant), des promenades dans les bois, de la récupération par le sommeil, bref, on s'égare "Vous avez une manière amusante et très simple pour entrez en contact que j'apprécie". Cette jolie femme est décidément aussi belle de l'intérieur. Sa manière de me remercier de l'article envoyé a été également un concentré de sensibilité avec cette pointe d'humour parfrois bien caché chez la gente féminine. 

La phrase : "J'ai une vraie joie de vivre. Je ne suis pas sombre même si je suis parfois angoissée. J'aime faire rire autour de moi, mes proches. Je pense être quelqu'un d'assez agréable à vivre" 

Date : 10 février 2000

Lieu : Domaine de Clairefontaine 

Durée : près d'une heure avec photos

Particularité : Philippe Tournon à qui j'avais envoyé l'article de notre rencontre pour la sortie de son livre m'a appelé pour me proposer cette interview. Etonnant car Aimé, suite à la Coupe du monde avait pris ses distances avec la presse. 

Titre de l'article : Jacquet l'être Aimé

La demande d'interview avait été faite avant la Coupe du monde. J'avais rencontré Aimé à la Fnac de Noisy pour la sortie de son livre. Le courant était bien passé et l'article envoyé a été suivi d'une réponse ô combien surprenante. Malgré un emploi du temps plus que chargé, cet homme, adulé par tout un peuple depuis la victoire du 12 juillet 1998 respire l'honneteté dans son modeste espace bureau de Clairefontaine. Son oeil pétille, le regard possède une étonnante vitalité. Cet homme est un terrien et rien ne viendra changer son mode de pensée. Un modèle de rigueur et de droiture. 

J'ai reçu dans le superbe domaine du foot français une véritable leçon d'humilité, d'authenticité. Une discussion ordonnée, pleine de respect pour la fonction mais aussi pour l'homme qui s'est ouvert au-delà du rectangle vert. 

Grâce à Jean-Claude Loup le président du District 77 de foot, qui lui a fait parvenir la page grand format, nous avons reçu en retour sur cette même page une dédicace aussi simple que touchante : " Toute vérité est bonne à dire". Un clin d'oeil amical pour un moment qui restera gravé dans cette longue liste de rencontres. Celle avec Aimé restera certainement l'une des plus belles. 

La phrase : "J'ai bien bossé, je suis bien récompensé après être parti de très très bas pour monter très très haut. Ce n'est pas de l'autosatisfaction mais tout de même c'est une certaine forme de satisfaction intérieure qui rejaillit dans ma vie de tous les jours. Je vous le redis, je suis un homme heureux ..."

Valérie (Chessy)

Tu fais de temps en temps des petites pauses mais je trouve que le P.P. est fatigué car j'attends en vain des nouveaux articles et Monsieur Pioppi prend son temps. Il faut dire que tu avais dit dans ce blog que tu étais un dilellante. Mais quand même ... Tu n'es pas un peu fainéant ?

P.P : Fainéant non, mais amusé par ta question oui. Etre dilettante, c'est s'adonner en amateur à un travail pour son simple plaisir. Je garde donc cette ligne directrice mais j'avoue que j'ai laissé un peu filé ce petit blog sans prétention. Promis ma Valérie, je reprends l'ordi pour une chronique plus régulière. Une ou deux par semaine me semble un bon rythme.

Gilles Masurier 

Je vous trouve très moqueur dans l'article sur Jacquues Chirac. Beaucoup plus que pour les autres où là je vous trouve plus en admiration ...

P.P : Je n'ai aucune admiration pour les politiques, vraiment aucune. J'avoue que Jacques Chirac en tant qu'homme m'a amusé mais il faut toujours regarder ces gens par les deux bouts de la lorgnette. J'aime avant tout les hommes vrais. Il existe certainement des politiques honnêtes mais ma confiance a des limites, très limitées...

Chiara 

Je sais que vous connaissiez Barbara et elle ne figure pas encore dans vos portraits parus. Pourquoi ?

P.P.: Parce que c'était certainement une vraie rencontre, une femme vraie et certainement ma plus belle histoire au moins dans l'approche des personnalités. Il y a des histoires que l'on garde juste dans un coin de son coeur. Mais promis, je finirai ce blog sur Barbara, la belle dame de Précy-sur-Marne.

François Arnaud

J'ai vu sur internet que vous aviez sorti un livre sur les interviews de vedettes. Existe t-il toujours ?

P.P : Je ne sais pas car cela date déjà de 2003. Il doit être épuisé je pense. Cela a été un peu folklo pour la promotion mais j'avoue que cela ne m'a pas trop passionné. Après le Salon du livre à Paris j'ai décroché faute de temps et aussi d'intérêt pour vendre l'ouvrage. Il a vécu sa vie tranquillement par le bouche à oreille. Et c'est bien comme ça.