• 132. Dominique Pinon, comédien

    132. Dominique Pinon, comédient

    (photo Emmanuel Robert Espalieu)

    Date : Vendredi 12 décembre 2012

    Lieu : par téléphone avant sa venue à Meaux

    Particularité : interview dans le cadre de la pièce "L'Ouest solitaire" avec Bruno Solo

    Calme, ce comédien connu pour ses seconds rôles n'est pas du genre à rouler des mécaniques. Cet artiste, qui possède "une vraie gueule " de ciné, est devenu l'acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet qui l'avait si bien mis en lumière dans Amélie Poulain. 

    Parfois, il y a un décalage entre les propos préparés, convenus, répétés... face à un journaliste et la vraie personnalité de l'acteur. Nous avions rencontré il y a quelques années, lors d'une promenade dans son fief de Montmartre, l'acteur. Nos regards s'étaient croisés. Un petit sourire complice et basta. L'homme était entré chercher son paquet de clopes sur la Place du Tertre.

    Et là, il nous balance, tranquille :"La célébrité, je ne l'entretiens pas. je suis un être normal, je prends le métro. J'ai une célébrité affectueuse. Les gens ont la banane et me reconnaissent mais ils ne me dérangent pas... "

    Trop fort ce gars, il met en pratique ce qu'il est vraiment. Et si l'acteur se rappelait de ce croisement des regards d'un quart de seconde dans cette foule bigarée et avait fait le rapprochement lors de cette interview au travers d'un combiné téléphonique ? Pourquoi pas quand on est aussi doué pour tout jouer.

    Quelque chose nous dit tout de même que l'homme est un discret et poserait même sur le monde qui l'entoure un regard distancié. Parfois, les journalistes se font aussi des films mais ne pourraient pas tenir même le 259e rôle. Dominique Pinon, tient le second rôle avec toute la maîtrise que le 7e art impose.  

    Même au cinoche, n'est pas Poulidor qui veut...

     


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  • 131. Buridane - chanteuse

    Date : Vendredi 7 décembre 2012

     

    Durée de l'entretien : une petite quinzaine de minutes

    Particularité : Buridane n'avait visiblement pas été prévenue de notre rendez-vous pourtant confirmé. elle a joué le jeu....

    Le coup de coeur est arrivé en posant le disque dans la voiture. Un premier titre frais, entraînant, amusant que l'on commence à passer en boucle puis les autres qui s'enchaînent avec docilité. 13 petites perles pour un bijou ciselé et finement monté par cette joaillière du mot. 

    Que faire pour ne pas succomber à un bonheur tout simple qui vous chatouille les oreilles et permet à votre coeur de faire "Badaboum", titre de sa première chanson. En deux jours le rendez-vous est fixé. 14h10 très exactement. Buridane est étonnée car non prévenue. On lui décrit en quelques mots le choc d'avoir englouti son album une cinquantaine de fois. On pourrait même faire choriste...

    Buridane s'en amuse, rougit et se pose pour écouter les questions et répondre avec ce brin de timidité qui fait souvent tilt chez les hommes de presse. Nous ne sommes pas pressés mais à l'affût de ce talent naissant qui ne se la joue pas.

    Auteur-compositeur, elle possède déjà un beau bagage, un joli minois aussi accroché à un coeur pur qui donne du relief à cette femme mystérieuse et charismatique. Tout ce qu'il faut pour charmer, étonner et conquérir. 

    Ce premier album nous a fait la même impression que celui de Vincent Delerm que nous avions découvert juste avant qu'il ne soit connu. Le talent est comme un verre de cristal, il résonne très longtemps à votre oreille. 


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  • 130. Christian Prudhomme - directeur du Tour de France

    (Christian, avec son copain d'enfance Denis Queuille)

     

    Date : mercredi 5 décembre

    Lieu : Siège ASO à Issy-les-Moulineaux

    Durée de l'entretien : 1h 15

    Particularité : On reste dans l'humain en évitant le dopage;

    Dans l'antre du Tour de France, Christian Prudhomme nous reçoit grâce à la complicité d'un copain commun Denis Queuille, présent lui aussi à ce rendez-vous. Le Tour 2013, celui qui portera le dossard 100, a déjà été présenté à la presse et on s'active déjà dans la coulisse pour préparer les 3 prochains. Le directeur, parfois chahuté par la presse demeure un homme posé, réfléchi et pragmatique.

    Le journaliste, qui a roulé sa bosse et pas que dans les cols du Tour, est un véritable passionné, totalement pris par sa mission. Serein, mais farouche défenseur des vraies idées du sport, Christian a bâti sa vie autour du Tour comme un prof d'histoire-géo guettant les subtilités d'une mise en relief des beautés de la vie.

    Dans cette longue série d'interviews et d'entretiens, nous avons été plus que sensible à son discours qui serpente sur les chemins de son enfance. Les petits coureurs sagement disposés sur sa bibliothèque avec la voiture suiveuse floquée du signe Europe 1 sont un gage d'émerveillement pour ce grand gosse d'1m90 qui devance son peloton de fidèles suiveurs.

    L'échappée est belle et ce leader charismatique et profondément humain se nourrit de cette ferveur populaire qui veut que le spectacle du Tour demeure le plus grand défilé sportif à ciel ouvert. Les étoiles peuvent briller. Le directeur, tel un allumeur de réverbères, possède toujours cette flamme qui brille dans ses yeux d'enfant. Un être pur. 


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