• 131. Buridane - chanteuse

    Date : Vendredi 7 décembre 2012

     

    Durée de l'entretien : une petite quinzaine de minutes

    Particularité : Buridane n'avait visiblement pas été prévenue de notre rendez-vous pourtant confirmé. elle a joué le jeu....

    Le coup de coeur est arrivé en posant le disque dans la voiture. Un premier titre frais, entraînant, amusant que l'on commence à passer en boucle puis les autres qui s'enchaînent avec docilité. 13 petites perles pour un bijou ciselé et finement monté par cette joaillière du mot. 

    Que faire pour ne pas succomber à un bonheur tout simple qui vous chatouille les oreilles et permet à votre coeur de faire "Badaboum", titre de sa première chanson. En deux jours le rendez-vous est fixé. 14h10 très exactement. Buridane est étonnée car non prévenue. On lui décrit en quelques mots le choc d'avoir englouti son album une cinquantaine de fois. On pourrait même faire choriste...

    Buridane s'en amuse, rougit et se pose pour écouter les questions et répondre avec ce brin de timidité qui fait souvent tilt chez les hommes de presse. Nous ne sommes pas pressés mais à l'affût de ce talent naissant qui ne se la joue pas.

    Auteur-compositeur, elle possède déjà un beau bagage, un joli minois aussi accroché à un coeur pur qui donne du relief à cette femme mystérieuse et charismatique. Tout ce qu'il faut pour charmer, étonner et conquérir. 

    Ce premier album nous a fait la même impression que celui de Vincent Delerm que nous avions découvert juste avant qu'il ne soit connu. Le talent est comme un verre de cristal, il résonne très longtemps à votre oreille. 


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  • 130. Christian Prudhomme - directeur du Tour de France

    (Christian, avec son copain d'enfance Denis Queuille)

     

    Date : mercredi 5 décembre

    Lieu : Siège ASO à Issy-les-Moulineaux

    Durée de l'entretien : 1h 15

    Particularité : On reste dans l'humain en évitant le dopage;

    Dans l'antre du Tour de France, Christian Prudhomme nous reçoit grâce à la complicité d'un copain commun Denis Queuille, présent lui aussi à ce rendez-vous. Le Tour 2013, celui qui portera le dossard 100, a déjà été présenté à la presse et on s'active déjà dans la coulisse pour préparer les 3 prochains. Le directeur, parfois chahuté par la presse demeure un homme posé, réfléchi et pragmatique.

    Le journaliste, qui a roulé sa bosse et pas que dans les cols du Tour, est un véritable passionné, totalement pris par sa mission. Serein, mais farouche défenseur des vraies idées du sport, Christian a bâti sa vie autour du Tour comme un prof d'histoire-géo guettant les subtilités d'une mise en relief des beautés de la vie.

    Dans cette longue série d'interviews et d'entretiens, nous avons été plus que sensible à son discours qui serpente sur les chemins de son enfance. Les petits coureurs sagement disposés sur sa bibliothèque avec la voiture suiveuse floquée du signe Europe 1 sont un gage d'émerveillement pour ce grand gosse d'1m90 qui devance son peloton de fidèles suiveurs.

    L'échappée est belle et ce leader charismatique et profondément humain se nourrit de cette ferveur populaire qui veut que le spectacle du Tour demeure le plus grand défilé sportif à ciel ouvert. Les étoiles peuvent briller. Le directeur, tel un allumeur de réverbères, possède toujours cette flamme qui brille dans ses yeux d'enfant. Un être pur. 


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  • Faire une petite pause toutes les 10 parutions était devenu une habitude, une sorte de 

    Petite Pause du P.P.

    respiration. Mais je l'avoue, le blog, qui était parti sur une autoroute a dévié progressivement sur des petites routes secondaires et même les chemins buissonniers que j'aime tant. Alors, cette pause sera plus courte que les précédentes et donne à penser qu'un blog demande une certaine constance pour écrire régulièrement. 

    Le dilettantisme reste toutefois une manière d'avancer à son rythme. 

    Je vais tenter toutefois d'alimenter cette modeste rubrique avec plus de régularité. Promis, mais pas juré...

     


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  • Date : 7 novembre 2012

    Durée de l'entretien : 1 bonne heure

    Lieu : chez lui à Sucy-en-Brie

    Particularité : un partenariat s'est instauré entre le cirque et notre journal et visiblement au fil des années un respect mutuel.

    La stature est solide, la poigne tonique et la moustache impose le respect. C'est à la force du poignet que le big boss s'est forgé une réputation dans le milieu délicat du cirque. Pas facile quand on ne fait pas partie au départ de cette grande famille. Ce marchand de cacahouètes du cirque Bouglionne va gravir tous les échelons pour posséder son propre cirque. Et quel cirque, le plus prestigieux et le plus innovant. 

    Ce caractère bien trempé, possédant la bosse du commerce, a donné sa vie pour que son entreprise de plus de 150 personnes prospère dans une conjoncture délicate. Son fils Frédéric, l'un des plus grand dompteurs au monde a pris le relais, sa jolie fille Sophie travaille elle aussi comme directrice artistique. Gilbert, qui fourmille d'idées, va lancer Pinderland, le futur royaume du cirque. Une piste rêvée mais couteuse  pour cet amoureux du spectacle vivant.

    A la suite d'une longue conversation, qui avite  remplacé une interview classique, Gilbert m'a offert une petite voiturette au couleurs de Pinder, la même que j'avais eu étant enfant. On ne pouvait rêver à un un plus beau cadeau de Noël. On reste toujours un enfant quand on aime le cirque. 

    La phrase : " Entre cirques, on s'aime tous, mais de... loin"


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  • Particularité : sortie de l'anthologie mondiale du rugby chez Flammarion.

    Ce livre est un ouvrage de poids. Il pèse 10 fois plus lourd qu'un ballon de rugby.

    128. Jacques Verdier - écrivain

     L'anthologie de 480 pages illustrée de 700 photos est tout simplement une bible philosophique. L'auteur souligne "il a fallu sans doute quelque inconscience pour se jeter dans la bataille."

    Tout est finesse dans cette écriture déliée comme une passe de Jo Maso. Ce journaliste à la plume reconnue est aussi un pur, un sensible, un enfant certainement qui continue de rêver derrière la main-courante d'un stade de campagne. Ce livre énorme sent bon le terroir, l'odeur du gazon coupé de près et le parfum de l'embrocation des vestiaires.

    Ce livre est savoureux, frais comme la rosée dun jour de grand match. On décroche bien vite le téléphone pour 10 minutes d'un pur bonheur. Jacques Verdier, Grand prix de l'académie des arts s'amuse de cet échange qui sent bon la gourmandise. Ce livre représente l'enfance de l'art. Ou tout simplement l'art de rester un enfant.

     


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