• 123. Michel Platini - footballeur

    Rencontres : quelques matchs avec le variétés Club avec discussions dans les vestiaires et visite à notre journal 

    Durée : une bonne heure mais quelques minutes de discussion seulement

    Recevoir au siège de notre journal Michel Platini a certainement été l'un des moments les plus emballants d'une carrière de journaliste. Amené par Guy Drut, Michel s'est plié de bonne grace aux sollicitations distantes des collaborateurs de La Marne. On n'importune pas si facilement un dieu vivant.

    J'avais préparé soigneusement mon intervention pour souligner avec un amusement certain les nombreux points qui semblaient nous unir : nés à 7 jours de différence en 1955, d'origine italienne, de la même région pour nos paternels, avec deux grands pères qui se connaissaient à Joeuf, même numéro 10 pendant notre carrière,( à la trajectoire différente toutefois), même taille et même poids lorsque l'on jouait et hélas toujours le même poids maintenant, le hasard avait poussé la similutude d'arrêter notre activité de joueur le même jour... et de continuer ensuitenotre amour du ballon rond en devenant entraîneur. 

    Tous ces points avaient fait sourire poliment notre Platoche national qui s'est déridé et ouvert un peu plus lorsque je lui ai fait remarqué ,avec une pointe d'amusement pour le dérider un peu ,qu'il y a un trophée qu'il ne posssédait pas.

    "Ah oui et lequel ? " s'est inquiété amusé le plus grand joueur de tous les temps. 

    - "La Coupe La Marne" que j'ai gagné comme entraîneur.

    Michel Platini, qui avait prêté jusque là,une oreille peu attentive à nos similitudes de trajectoires de vie, avait enfin souri d'une manière détendue en soulignant :

    -Effectivement, je n'ai pas gagné cette coupe. Chapeau, je m'incline"

    Pas d'ironie mais une réponse à la Platini, avec toute la distance voulue qui colle à la peau de l'ancien champion.

    Parfois, il est délicat et même un peu décevant d'entrer en contact avec ses idoles. Il est dur et même indélicat de vouloir monter sur un bout de leur piédestal. Il n'y a jamais de la place pour deux et en fin de compte, c'est mieux comme ça.

     


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