Date : mai 2009

Lieu : aérodrome de Meaux-Villenoy

Durée : discussion fugitive avant de décoller

Particularité : Michel était venu à la demande d'une institutrice et de Maud Fonteny rencontrer un jeune collégien. L'animateur a tenu sa parole et l'a emmené faire un tour avec son hélico.

Le titre : Le rêve de Zinédine réalisé à Meaux grâce à Michel Drucker

Par l'entremise de Maud Fontenoy, Michel Drucker a tenu sa promesse et est venu chercher le petit Zidénine, un collégien de 12 ans, qui désire être pilote. Une histoire belle car humaine dans un monde du spectacle qui respecte la parole donnée et de l'autre un travail en profondeur réalisé par une institutrice "à l'ancienne" Jocelyne Busson qui tire ses élèves par le ... haut. Si haut que Zinédine est monté aux côtés de l'animateur pour un voyage magique au-dessus de Disneyland. 

Michel, homme profondément bon et gentil qui doit lui aussi à avoir quelques comptes à régler avec l'école, a permis à ce jeune de déployer ses propres ailes. Un reportage touchant, beau car concernant un enfant qui visiblement a eu quelques difficultés à revenir sur terre.

La phrase : "Ecoute, tu vas dire à tes copains que tout est possible dans la vie à condition de le vouloir. C'est très bien ce que tu fais actuellement à l'école, je suis fier de toi ..."   

Date : 22 février 2001

Lieu : tournée de conférences en Seine-et-Marne

Durée : une bonne heure d'interview juste avant l'entrée en scène

Particularité : nous avons sillonné pour le compte du Crédit Agricole le département pour une série de conférences sur la vie de Pierre et du paysage rural. Pierre répondait à mes questions sur scène pendant 1 h 30 avec un petit film dont des passages du Petit Rapporteur.

Titre de l'article : "Pierre Bonte : Bonjour la France "

Rendu populaire par l'émission de Jacques Martin "Le Petit Rapporteur" le journaliste, sans forcer la porte des gens, a pris le temps d'écouter battre le coeur des campagnes au rythme des moissons ou des vendanges. Cette série de conférences a permis à Pierre de faire un véritable tabac auprès d'un public sous le charme de ce conteur aux anecdotes et portraits truculents. J'ai eu la chance de partager ces moments sur scène par le biais de conférences que nous avons structuré de manière humaine et agréable.

Cela a été un plaisir de partager ces moments conviviaux avec un véritable échange en se retrouvant à chaque fois au bistrot du coin avant que le spectacle ne débute. Un moyen plus intime de mieux connaître le grand chroniqueur qui semble faire partie de la vie de chacun.

La phrase : "Lorsque je suis sorti avec mon diplôme de journaliste de Lille, je suis allé à Paris avec le désir d'approcher les vedettes, d'interviewer des personnalités. Sur Europe n°1 on m'a demandé d'aller à la rencontre de la France dite profonde. Il n'y avait pas trop le choix. J'ai aimé et je ne regrette en rien ce que j'ai fait avec passion".

Date : 18 septembre 97

Lieu : chez lui à Chauconin-Neufmontiers

Durée : plus d'une heure

Particularité : interview après son tube de l'été

Titre de l'article : "Il est vraiment phénoménal"

Producteur au flair développé pour avoir lancé Patrick Hernandez avec un million d'albums vendus, Boney M, Mort Schuman ...Bertrand Fonteix a déchaîné les foules avec son tube repris dans tous les stades de France "Il est vraiment phénoménal". Son seul regret après avoir lancé Mylène Farmer "elle est passée des galas à 800 euros au statut de star". Mais Bertrand a rebondi après 15 ans de carrière et près de 600 artistes produits.
Simple dans son approche, ce dynamique producteur continue de slalomer dans la jungle du show-biz. Un sacré parcours initiatique.

La phrase : "En tant que producteur, je dois toujours retomber sur mes pieds. Le hasard n'existe pas. Je dois être capable de juger et de peser un artiste au premier coup d'oeil ..."

Date : 2 mai 96

Lieu : chez son producteur Gérard Meys à Paris

Durée : près de 45 minutes

Particularité ; une rencontre belle comme ... Isabelle 

Isabelle a toujours chanté au rythme des battements de son coeur. Sans fard ni paillettes. Cette belle interprète à la voix de velours a toujours fait preuve de sincérité et d'authencité. Dans le confort sobre de son producteur qui est aussi celui de Jean Ferrat, Isabelle va de suite se livrer en jouant sur la douceur.

Sérieuse et attentive aux questions, elle va au fil des minutes changer la donne en devenant légère et amusante, un brin mutine ausssi en nous lançant à la fin de l'entretien :"Vous savez Pascal que vous avez de jolis yeux ?". En lui répondant sans cligner " Je pense que les vôtres sont plus jolis, bien plus que les miens car ils incitent à la confidence", le rire a été au rendez-vous. Il est vrai que beaucoup de belles choses sont passées par le regard dans cette interview d'une grande délicatesse, à l'image de cette femme tendre qui a toujours suivi le chemin de l'excellence. Sans jamais dévier de sa route.

La phrase : " Même avec les gens blasés, on sent souvent que les plus durs sont les plus vulnérables et les plus fragiles. J'aime les gens d'abord. C'est mon premier défaut. Je suis sensible à tout ce qui se passe autour de moi"

Date : 1er février 96

Lieu : Théâtre Luxembourg de Meaux dans sa loge

Durée : une bonne trentaine de minutes

Particularité : discussion fort conviviale avec une grande bouteille de whisky entre nous, qui a fini sa carrière ensuite sur scène.

Titre : L'important c'est ... Bécaud

Sa cravate à pois sur la table, Gilbert est totalement disponible pour un entretien juste avant son spectacle.  Spontané, le chanteur va vite entrer dans le jeu avec un zest d'humour et un soupçon de whisky qu'il va nous proposer de partager à de multiples reprises :"C'est bien la première fois que je vois un journaliste qui ne boit pas !". La discussion va prendre au fil des minutes un caractère fort convivial. Détendu, l'artiste complet va nous parler de sa petite-fille Marguerite "c'est une demoiselle, une future dame de demain", se lancer sur quelques pistes de vie dont la solitude.

Cet "aventurier, ce bourlingueur", sans cesse projeté dans le futur, nous avoue au détour d'une question qu'il voudrait découvrir l'art de vivre. Monsieur 100 000 volts a t-il envie de débrancher la prise "la vie d'artiste est une vie fatigante mais aussi passionnante". Juste après la dernière question "Et maintenant ?", Gilbert se sert une nouvelle rasade, nous en propose encore dans une connivence non simulée et prend le temps de la réponse :"Essayer de faire toujours mieux que ce que je fais depuis 45 ans. On peut toujours essayer". Un large sourire, un éclat de rire et l'artiste prend sa cavate à pois. Il est temps d'aller chanter. Enchanter aussi ...

La phrase : "Un artiste est un homme solitaire qui naît solitaire, qui meurt solitaire et qui passe sa vie en solitaire. On le comprend souvent à moitié. En général, il ne s'exprime qu'à la moitié de ce qu'il veut dire et les autres comprennent que la moitié de ce qu'il a écrit. Alors, vous voyez, il ne reste pas grand chose ..."