• 120. Yves Coppens, papa de Lucy

    (Théâtre Luxembourg de Meaux - photo Cécile Pioppi)

    Particularité : série de conférences sur scène dans le 77 . Nous avons visité quelques villes avec un contact plus que chaleureux avec le public.

    Durée : deux heures sur le mode interview entre Yves et moi.

    Habitué pour animer des conférences dans le cadre des assemblées de caisses locales du Crédit Agricole de la Brie, j'ai toutefois hésité quelques instants à la demande d'interviewer sur scène Yves Coppens. Une sacrée pointure et quelques manques flagrants dans mon cursus scolaire où l'histoire-géo n'était pas ma priorité. Après avoir rencontré le grand homme à Paris , paléontologiste et paléoanthropologue, professeur au collège de France... le contact est de suite passé entre le maître et l'élève que je suis redevenu à mon plus grand plaisir.

    Sur scène, le feeling a été immédiat et après avoir défini un cadre et surtout après avoir lu une bonne partie de ses ouvrages, l'osmose s'est naturellement faite tant l'homme est riche d'un savoir naturellement distillé. Celui qui a découvert le fossile de Lucy en 74 a fait très forte impression sur le public par sa manière unique de faire passer le message. Un vrai régal pour moi que d'être sur scène avec ce "monstre" sacré, d'une simplicité totale. Né à Vannes, ce maître de conférences semble aussi maîtrisé l'art de l'humour en captivant son auditoire par des anecdotes succulentes à l'image de ce bon vivant avec qui nous partagioons à chaque fin de conférence un repas placé sous le signe de la convivialité.

    Quelques temps après notre série de conférences, Yves m'avait invité pour son ultime cours au Collège de France. Assis aux côtés de l'amusante Roselyne Bachelot, j'ai été fasciné par ce dernier cours ponctué par une ovation méritée. L'un des plus jolis moments de cette longue série d'interviews de personnalités. 


    votre commentaire
  • 119. Peter (sans Sloane) Lieu : sur le parcours du golf de Crécy-la-Chapelle

    Durée : un petit quart d'heure

    Particularité : présentation par un copain sur le golf et discussion sympa mais sans grand intérêt journalistique 

    Rencontrer "le" Peter du fameux duo "Peter et Sloane" des années 80 peut représenter un must pour celui qui a eu l'air "Besoin de rien envie de toi" visser dans la tête lors des Tops 50 de légende.

    Jean-Pierre Savelli, est un homme charmant, intéressé par le frémissement d'un appareil photo ou le moindre crissement de papier venu du calepin magique d'un journaliste localier.

    Un brin nombriliste (mais qui ne l'est pas dans ce métier) il a connu la gloire par un seul tube qui a éclipsé une carrière tapie dans l'ombre de cette chanson. Chacun a le droit au respect.

    Peter se raccroche à ce refrain qui a fait chanter sa vie. Une chanson qui touche le coeur des gens est un médicament de confort à conseiller à tous ceux qui sifflent sous la douche. Le tube des deux compères est comme celui du dentifrice, il s'amenuise au fil des lavages de canines quand celles-çi ne sont pas trop aiguisées.

    Cette rencontre avec Peter ou Jean-Pierre, on ne sait plus trop qui est qui, a laissé un petit gôut d'inachevé sans la plantureuse Sloane qui aurait certainement permis de proposer une approche certainement philosophique du métier. Mais ce jour là, sous la pluie tenace et pénétrante on n'avait curieusement besoin de rien, et aucune envie particulière. Juste une envie de toît pour nous abriter de cette ouverture des vannes célestes. Ce qui ne m'a pas empêché de repartir le coeur léger en fredonnant leur chanson. Comme quoi, le bonheur est parfois une chose futile.   Mais utile...


    votre commentaire
  • 118. Maurice Favières - homme de radioDate : 29 août 96

    Lieu : à son domicile à Torcy

    Durée : une bonne heure

    Particularité : Un entretien convivial à l'image de cet animateur

    Titre : Sur une onde positive

    Les français des années 60 avaient le sourire figé sur leur transistor. Une véritable joie d'écouter chaque matin Maurice favières qui communiquait sa bonne humeur légendaire. Une grande voix de la radio qui a travaillé avec les plus grands. Ce lève tôt qui prenait l'antenne à 5 heures était de suite opérationnel "entre 8 jouanaux parlés, 40 disques, 70 réclames, 15 bruitages, 5 cafés et 20 cigarettes, je parvenais à glisser mes calembours" s'amuse celui qui avait fait une entorse à la radio pour son unique émission télé avec "Les ejux de 20 heures".

    Naturellement gentil, Maurices s'est laissé à quelques savoureuses anecdotes et nous a même offert son livre à l'issue de cette conversation qui nous a rappelé notre enfance aurpès du poste familial. Une voix savoureuse pour une personnalité attachante.

    La phrase : "J'avais ramené Bourvil chez lui à Vincennes alors qu'il était encore inconnu. On avait attaché son vélo sur l'aile de notre traction avec François Perrier. C'était sa première apparition à Paris. Deux mois après, il était devenu la coqueluche de la capitale..."


    votre commentaire
  • 117. Sylvain Lemaire - l'homme de fer

    Date : une interview par an pour ses Ironman dans le monde entier

    Décédé le 24 juin 2012 dans sa 55e année

    Particularité : au fil des années, Sylvain était devenu un ami que j'ai accompagné pour la dernière fois le 2 juillet

    Titre : Le gentleman du sport

    Nous savions tous notre copain malade, en lutte continuelle contre la maladie. Chaque rencontre, chaque mail échangé apportaient pourtant un rayon de soleil dans ce combat perdu d'avance face à l'adversité. Véritable force de la nature , ce monstre de ténacité avait tellement surmonté d'épreuves que nous pensions que ce solide gaillard était fait d'un acier trempé.

    Pas facile pour cet athlète de près de 100 kg de hisser sa carcasse sur les sommets montagneux du monde entier. Sylvain avait choisi le triathlon comme athlète mais aussi comme président des Tritons meldois. L'ironman était son Graal et sa fierté était d'avoir été finisher sur les 15 épreuves dantesques. Pas le moindre abandon pour ce géant qui se faisait alors tout petit face à cette épreuve hors norme. 

    Avec un courage qui force le respect, Sylvain est parti discrètement dans la sérénité auprès des siens. Le triathlon a perdu un grand monsieur. Les athlètes, un organisateur hors pair, la mairie de Meaux un dirigeant fabuleux. Nous avons perdu au journal un ami. De ceux qui nous ont permis de donner le meilleur de nous-même, juste pour lui faire plaisir.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires