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    Date : 8 janvier 98

    Lieu : à son domicile à Nogent sur Marne

    Durée : 6 h 30 avec goûter et visite complète de la maison ainsi qu'un mini concert au piano

    Particularité : des doigts de fée ont sublimé son instrument pour lui donner ses lettres de noblesse

    Titre de l'article : Yvette Horner, l'accord parfait

    Nous avions été à la rencontre de cette grande dame un peu par curiosité. Par amusement aussi. Impressions confirmées sur son perron où Yvette, cheveux de feu, short blanc et Nike aux pieds nous attendait. Puis, l'amusement s'est vite converti en intérêt pour "Vévette" qui nous a ouvert son coeur. Un entretien de 6 heures où seules les cassettes du magnéto ont flanché. La discussion a été franche, profondément humaine, chaleureuse dans sa cuisine où nous avons dégusté tout un panier de chocolats.

    Cette figure de légende, virtuose unanimement reconnue dans le monde entier a offert sa vie à la musique comme on entre en religion. Nous avons été "soufflés" par sa rigueur morale, son enthousiasme, son respect du public, sa sensiibilité, son charme, son humour ... Un entretien inoubliable par cette sincérité pure et cet amour pour les autres. Yvette m'a offert un concerto classique au ... piano, son instrument préféré avant la visite de la maison et sa cabane du fond du jardin consacré à ses milliers d'objets offerts par ses admirateurs, chefs d'Etat ... ainsi que tous les articles écrits pendant des décennies dans le monde entier.

    L'article sous forme d'une page entière grand format a été le fruit de cette connivence et de cet émerveillement d'une rencontre magnifique. Suite à la parution, Yvette a adressé au patron de La Marne une lettre de remerciement et un mot à mon attention sur lequel figurait "c'est le plus bel article que j'ai eu et comme vous avez vu, il y en a eu pas mal en plus de 60 ans de carrière". Un mot touchant qui a débouché sur une demande d'écrire son livre. Refus poli de ma part car cette artiste méritait un écrivain plus aguerri. "Vous voyez Pascal, j'ai tout de même fini par sortir mon livre..." nous annonçait-elle mutine et joyeuse quelques années après notre rencontre. Nous avons gardé le contact mais jamais cet entretien profond ne sortira de notre mémoire. Trop beau, trop touchant ...

    La phrase : "Quand Antoine m'a fustigée dans ses Elucubrations, cette année là, j'ai vendu 500 000 disques de plus. C'est dommage qu'il n'ait pas recommencé. Il faut toujours être tolérant. Maintenant, je ne supporte pas que l'on déclare que l'accordéon est un instrument mineur..."  

     


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    Date : 20 juillet 2000

    Lieu : à son domicile à Pomponne

    Particularité : l'homme aux semelles de vent parcourt le monde à petites foulées

    Durée de l'entretien : plus de deux heures avec le goûter

    Titre de l'article : Michel Bach, une symphonie à sa portée

    Curieuse trajectoire pour ce grand fumeur qui a découvert la course à 40 ans. Ne faisant rien comme tout le monde le cavaleur va débuter par le Mont-Blanc puis des raids en ski en Finlande, le Kilimandjaro ... en passant par les petites courses de village, le marathon de New-York, l'escalade des Pyréennées ...et le Marathon des Sables qui deviendra sa course fétiche où il accompagnera son fils malgré une fracture non consolidée quinze jours avant de partir.

    Le beau Michel est devenu citoyen du monde, toujours prêt à partir jusqu'au fin fond de la forêt d'Amazonie. Un drôle d'esthète qui a toujours privilégié les contacts humains à la performance. Le chrono est vite devenu secondaire pour celui qui pose son regard sur la vraie valeur de la vie. Michel porte la bonne parole dans les pays d'Afrique où il s'investit personnellement mais loin des retombées médiatiques. Président fantasque du club de MEGA à Lagny-sur-Marne il aime tout simplement la vie qui l'entraîne dans un tourbillon de plaisirs et de sensations :"Son tempérament est un pouvoir magique" souligne sa douce et belle compagne Sylvie.

    Le monde moderne a besoin d'hommes comme Bach. Ne serait-ce que pour mettre la vie à une ... portée de rêve.

    La phrase : "Dans la vie, il faut un mélange de salé et de sucré. On doit se lasser de la béatitude. Il faut se forcer et souffrir parfois."


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    Date : 14 octobre 99

    Lieu : lycée Ste-Marie de Meaux dans la cour d'école

    Particularité : entretien avec le réalisateur du film "Le Prof" avec Jean-Luc Anglade et Hélène de Fougerolles

    Durée : 30 minutes

    Titre de l'article : Alexandre entre cours et ... Jardin

    Fils de Pascal jardin le célèbre romancier et petit-fils de Jean Jardin directeur de cabinet de Pierre Laval, l'héritage a été lourd à porter pour Alexandre qui ne s'est jamais éloigné de ses rêves de jeune homme :" J'ai tenté de réinventer ma vie en essayant non pas d'être , mais de devenir"

    Entre deux prises de son film "Le Prof", Alexandre s'est montré totalement disponible plongeant avec une délectation jouissive dans la discussion. Un être pur, totalement vrai et dont l'intelligence naturelle donne du volume à ses propos. Une manière aussi de s'amuser ensemble en prolongeant l'enfance qui n'est jamais éloignée d'un homme. Le romancier talentueux, auteur du "Zèbre", de "L'île aux Gauchers" ... s'est livré sans faux-semblants avec un doux sourire et une grande profondeur d'âme.

    Un drôle de zèbre cet Alexandre ?. Simplement un ... Jardin extraordinaire.

    La phrase :" Quand on est un enfant, un adolescent, on devient. Au moment où l'on rentre dans une société adulte, on nous demande de cesser de devenir ou plutôt de devenir prévisible. prudent et formaté, c'est le lot des sociétés adultes. C'est comme cela qu'un jour à 40 ans, on arrive à se retrouver dans la peau d'un autre ..."


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    Date : 24 septembre 2003

    Lieu : Ecole Ste Geneviève de Meaux

    Particularité : entre deux prises pour le film "San Antonio" avec Depardieu et Galabru

    Durée : une petite dizaine de minutes

    Titre de l'article : L'assurance de la franchise

    Malgré un tournage intensif, Gérard Lanvin est venu naturellement répondre à notre demande. Assis à nos côtés, dans le décor du fil "San Antonio", le "commissaire" s'est prêté de bonne grâce à un interrogatoire rapide. De quoi tout de même se rendre vite compte que Lanvin est un type chouette, simple et accessible :"Je sais d'où je viens et j'ai beaucoup de chance. Là, c'est du plaisir, beaucoup de plaisir".

    On profite de cette rencontre conviviale pour transmettre à Gérard l'admiration que lui porte le champion du monde de boxe Jean-Marc Mormeck. Très surpris, l'acteur qui possède "une gueule" renvoie le compliment :" J'ai beaucoup de respect pour ce champion hors-pair. Je suis vraiment touché de son avis. Cela me va droit au coeur". Gégé le magnifique a plus d'une corde à son arc.

    La phrase : " Quand vous avez avec vous des acteurs sincères, il ne sert à rien d'en faire des tonnes. Il ne faut pas surcharger. C'est la condition majeure pour ne pas se retrouver chez Guignol"  

     


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    Date : avril 2004

    Lieu : dans le salon d'honneur de la ville de Chelles

    Particularité : Après sa Victoire de la Musique, Ridan a été fêté dans sa bonne ville de Chelles

    Durée : Après le discours de M. Planchou, le maire, 20 minutes d'interview sur le parvis de l'hôtel de ville

    Titre de l'article : Ridan, la raison en douceur

    Inspiré par ses maîtres, Brel, Brassens ... Ridan a reçu dans la catégorie "Album révélation de l'année"le Prix des Victoires de la Musique lors d'une cérémonie conviviale avec un discours profondément humain du maire J-P Planchou. Alors Ridan est-il prophète en son pays ? :" C'est un bien grand mot. C'est à l'échelle réduite du parcours d'Ulysse mais c'est un petit voyage qui m'a permis de revenir à Chelles, grandi".

    Son premier album est étonnant de fraîcheur avec une subversion qui joue à cache-cache sur un nappé d'acoustique sautillant. L'homme est posé et s'appuie sur ses modèles où figure en bonne place Barbara mais aussi sa prof Mme Vedrine qui lui a apporté le goût de la poésie en lui faisant découvrir "L'Etranger" de Camus. Peut-être qu'Albert n'a pas étranger à cette fête  dans la ville où Ridan a grandi.

    La phrase : " La vérité est pour moi un acte de liberté quand on vous a dressé à mentir ..."


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