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    Date : 16 novembre 2000

    Lieu : sous son chapiteau à Paris

    Particularité : seul spectateur à regarder en attendant le chef de troupe

    Durée : 40 bonnes minutes, intenses, au trot enlevé

    Titre de l'article : A cheval sous les étoiles

    Chef de troupe, créateur, metteur en scène, maître écuyer, cornac, clown, musicien, Alexis Gruss, homme orchestre est au cirque ce que Zidane est au football... Un artiste.

    Juste après avoir posé sa chambrière, Alexis, élégant sur la piste l'est également dans les gradins en s'excusant de son léger retard :" Il y en a qui ont à s'occuper des vaches folles. Moi, j'ai des chevaux intelligents à faire travailler."

    Direct dans son approche, Alexis est avant tout un amoureux de ses bêtes, de ce cirque qui représente toute sa vie et qui prolonge l'épopée familiale née en 1854 du coup de foudre de son arrière grand-père pour une danseuse de corde italienne. Alexis est juste celui qui a perpétué les valeurs du cirque équestre à l'ancienne depuis six générations. Un Monsieur ... à cheval sur les principes. Pour le plus grand bonheur de tous.

    La phrase : "Le cirque pour moi, permet de mélanger toutes les races, toutes les religions, toutes les couleurs"

    http://data0.eklablog.com/rencontres-pascal-pioppi/mod_article2519939_1.jpg


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  • Deuxième petite pause au bout de 20 portraits... Une nouvelle respiration pour répondre à vos questions.

    Céline :

    Comment faites-vous pour entrer dans l'intimité de tant de gens ?

    P.P. : justement, en respectant l'intimité de chacun. Le respect entraîne l'intimité. La mise en confiance s'opère avec des mots bien entendu mais aussi des attitudes, des regards ... Les artistes sont souvent des gens sensibles et repèrent vite à qui ils s'adressent. 

    Paul : Nangis

    Il y a t-il des artistes qui vous ont repoussé ?

    P.P. : Aucun. Seul Alain Souchon a préféré partir par une porte dérobée alors que nous avions rendez-vous après le spectacle. Peut-être une épidémie de gastro ?

    Sylvie : Meaux

    Pourquoi ne pas mettre de photos et aussi la vôtre ?

    P.P : Allez, on se lance en mettant une partie des articles parus avec les photos. Et aussi la mienne. Pour vous faire plaisir et satisfaire votre curiosité. Un défaut ou une qualité de ... journaliste non ?

    Josy : Chelles

    Qui auriez-vous voulu rencontrer ?

    P.P. : Pas mal de gens à commencer par Robert Doisneau, Brel, Barbara, Jacques Prévert, Bourvil, Lino Ventura ... et puis une mulititude  de gens moins connus mais qui sont riches d'une expérience, d'une tranche de vie à partager. J'adore écouter les gens. Une belle rencontre peut se faire au coin de la rue.  


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    Date : 20 avril 2000

    Lieu : dans sa loge du Théâtre Luxembourg de Meaux

    Particularité : une interview qui sentait bon les effluves de l'Italie et de la mama

    Durée : 30 bonnes et délicieuses minutes après les 12 coups de minuit à l'issue de ses 3 heures de spectacle

    Titre de l'article : Salvadore Adamo, douceur et profondeur

    Après 35 ans de carrière internationale et 80 millions de disques vendus, Adamo respire toujours l'humilité, la bonté, la simplicité. Ambassadeur de l'Unicef, le tendre Salvadore n'a jamais eu besoin de chanter fort pour se faire entendre.

    Dans sa loge, fatigué par un tour de chant généreux, mais attentif et concerné, l'artiste a vite laissé parler son coeur et presque ses larmes suite à la question :"Est-ce que c'est votre père, mineur de fond, qui vous a apporté cette lumière intérieure ?". Une émotion palpable, belle et profonde. La complicité ne pouvait être que de mise avant d'évoquer l'enfance sous un ton devenu badin et un brin espiègle.

    Une manière de me rappeler la tape amicale de cet artiste attachant au gosse de 8 ans que j'étais après un tour de chant au Tréport, là où "z'étaient si chouettes les  filles du bord de mer ".

    Sans faire de vague, ce fils de mineur italien, a tracé son chemin sans être aveuglé par les lumières artificelles du show-biz.

    Rencontrer Adamo, c'est renouer avec une famille, de ne plus être orphelin à jamais des êtres que l'on a aimés. Merci, merci beaucoup Salvadore.

    La phrase :  " Mes parents ont réussi à me donner une enfance ensoleillée, rieuse et heureuse. Lorsque je retourne en pèlerinage sur les lieux de ma jeunesse, j'avoue que c'est très émouvant ..."


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    Date : 28 janvier 2009

    Lieu : dans la salle des mariages de la mairie de Gournay-sur-Marne

    Particularité : une longue interview qui a débouché sur une belle amitié

    Durée  de l'entretien : 1 heure, 2 h , 3 h ? ...  chaque minute supplémentaire est du temps épargné dans la caisse d'épargne de la vie

    Titre : Maryse Rivière, une passion qui coule de source

    L'auteur de "Sous le signe de la souris" avait timidement pris rendez-vous pour la sortie de son livre. Aussi douce que sincère, Maryse a dévoilé pudiquement un pan de sa sensibilité extrême.

    Nous avons juste attendu que la barrière du passage à niveau se lève pour regarder cette amoureuse des lettres passer dans le train de la vie. L'ex-hôtesse de l'air est descendue de son nuage pour mieux reprendre de l'altitude dans l'exercice délicat de l'écriture. "On entend beaucoup de choses dans le silence et je suis très sensible à la vie des choses". Des êtres aussi ...

    Maryse pose son regard bleuté, authentique et rêveur sur le monde qui nous entoure. Une simplicité touchante, une connivence rassurante. Une rencontre "sous le signe ..." du sourire. Son beau sourire à manger la lune, là où les éclaircies repoussent avec douceur la grisaille des choses terre à terre, comme si Noël, Pâques et le premier jour de l'été arrivaient en même temps.

    Le simple bonheur de l'écriture avec cette douce sensation de désirs trop longtemps caressés, arc en ciel d'épidermes pour cet écrivain de l'humain.

    La phrase : " On écrit mieux dans l'humilité, quand on se trouve très bas dans l'estime de soi. Il faut se dépouiller, chercher des racines dans les profondeurs. C'est un travail d'artisan. pas une chose possible quand on est dans l'ego car on reste alors dans le superficiel ..."


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    Date : octobre 95

    Lieu : au bar du Théâtre de Gagny

    Particularité : un tutoiement naturel au bout de 5 minutes

    Durée : 40 minutes puis un pôt avant que Michel n'aille répéter

    Titre de l'article : Le citoyen chanteur

    Trente ans de succès. Un long bail pour Michel Fugain,  qui promène sa bonhomie sur la scène, son véritable lieu de prédilection. Le génial créateur du Big Bazar, des années 70 a toujours rebondi au rythme de ses mélodies.

    Dans l'intimité d'une répétition, Michel est vite entré dans la discussion, sans langue de bois ni nostalgie d'une époque révolue.

    Très engagé, le chanteur déborde vite des idées étroites du show-biz "Les artistes peuvent contribuer à réveiller les citoyens-consommateurs dociles qui ne pensent qu'à emplir leur caddy le samedi"

    Avec Fugain, les idées circulent toujours. Sa joie reste simple : "transpirer sur scène avec les autres, devant les autres. On ne fait que la moitié du voyage. C'est le public qui met le décor, qui embarque dans notre histoire. C'est une forme de troc".

    Simple, accessible, volubile, Michel a pris le temps de se poser avant de triompher dans une salle où il a réussi à mettre "le big bazar".

    La phrase : "Une idée perdue est une idée qui meurt. J'évoque la mort mais cela me donne la possibilité d'évoquer la vie. Et je dis vive la vie. Il nous faut laisser un héritage propre à ceux qui arrivent derrière ... "


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