• 99. Vincent Moscato -ex-rugbyman  - nouveau comédien99. Vincent Moscato -ex-rugbyman  - nouveau comédien

    Date : décembre 2010

    Lieu : Théâtre du Petit Gymnase à Paris 

    Durée : 25 minutes au café du Théâtre dehors

    Titre : Moscato, un dur au coeur tendre

    Particularité : venu en scooter de son émission de radio, Vincent, en retard, a préféré commencer l'interview plutôt que d'aller saluer l'équipe de France au grand complet venue voir son spectacle.

    On parle vite le même langage avec le célèbre rugbyman, ex-enfant terrible du XV de France.Le sport est un vecteur de simplicité et aussi de complicité.Ffatigué, les traits tirés, l'allure solide et décidée, un peu stressé par le spectacle qui se profile, Vincent se pose, écoute et saisi très vite où je veux l'emmener. Nuances et jeux de mots sont de sortie. Un vrai festival de passes croisées. L'homme est profond, attentif, loin de l'image dégagée du sportif. Sa gentillesse fait le reste.

    Une sorte de déménageur de piano à l'allure campagnanrde mais qui possède la sensibilité requise pour jouer du Mozart quelques minutes plus tard sous le regard amusé de ses potes du XV de France dont un Chabal quelque peu malmené par un Moscato vraiment très amusant mais presque gêné de se produire devant ses anciens copains.

    La phrase : "Je veux être tout simpplement heureux du travail bien fait comme dans tous les métiers."


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  • 98. MC Solaar- chanteur98. MC Solaar- chanteur

    Date : 2 mai 2002

    Lieu : café très chic près de l'Etoile à Paris

    Durée : 20 mn pour moi et autant pour ma fille Cécile pour son école

    Titre : Rap... porteur

    Particularité : double interview tranquillement assumée par un être exquis.

    Loin de l'image du rappeur agressif, Claude, qui milite pour un monde à visage humain, possède une rigueur morale qui force le respect. Un être rare, sensible, à l'écoute et d'une  disponibilité totale. Après 20 minutes d'un entretien on ne peut plus convivial dans un café parisien où les regards étaient tous tournés vars la superstar du rap, le poète a enchaîné avec ma fille qui était elle aussi venue avec ses questions et qui, visiblement a vite captivé le chanteur pour sa fraîcheur et certainement des questions plus adaptées. Mais avec MC, le courant est vite passé avec en point d'orgue une dernière question plus légère sur l'alimentation :

    On te sait grand amateur de pâtes. Te sens-tu obligé, professsionnellement parlant, de râper quelques chose dessus ?

    - (en se lâchant d'un rire amusant) C'est vrai que j'adore les pâtes. Je râpe du gruyère car je ne sais pas pourquoi, le parmesan me donne des aphtes. 

     


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  • 97. Maxime Le Forestier - Chanteur97. Maxime Le Forestier - Chanteur

    Date : 19 février 98

    Lieu : Centre Charles Vanel de Lagny

    Durée : 20 minutes avant son spectacle

    Titre de l'article :"Rêveur professionnel"

    Particularité : Est comme je l'imaginais dans ma jeunesse. Cela n'a pas de prix...

    Entre deux bouchées d'asperges arrosées d'eau minérale, Maxime, qui sent bon chez nous le parfum de contestation d'une époque nous a fait partager son repas avant d'aller chanter Brassens l'un de ses maîtres. Celui qui a toujours "bonne réputation" nous a parlé du grand Georges avant de glisser délicatement parce que l'on lui demandait sur sa propre carrière. Maxime est un être pur, sensible qui s'exprime sans élever la voix :"C'est surtout la personnalité du timbre qui compte"

    Il est assez rare que l'image que l'on se fait d'un chanteur soit aussi fidèle à la réalité de l'homme que l'on a en face de soi. Limité par le temps, je suis allé à l'essentiel mais on aurait pu s'en tenir à la simple poignée de main de l'accueil. Franche, directe, comme l'homme qui ne manque pas d'humour à la question de sa maxime préfére :"Pierre qui roule n'amuse personne". Maxime est un pur. Cartainement un dur aussi  dans ce milieu du show-biz qui ne semblait pas être le sien mais dont il a réussi à fixer certaines règles de bienséance. 

    La phrase : "Je ne suis pas un sage. Un sage ne se mettrait pas sur le devant de la scène. Pour vivre heureux vivons caché n'est-ce-pas ? ..."


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  • 96. Marianne James - chanteuse

    Date : 21 octobre 98

    Lieu : Fnac de Noisy-le-Grand

    Durée : 30 minutes après son show-case

    Titre de l'article : Un diva en rire majeur

    Particularité : entretien amusant et très enjoué. Sans en jouer ...

    La chanteuse à voix a pris son envol avec son récital l'Ultima Récital, sacré meilleur spectacle 97 aux Molières. Un chef d'oeuvre délirant qui nous a pris à la gorge lors de son passage à Champs-sur-Marne. Entre deux vocalises, Marianne, rayonnante, a levé le voile sur sa personnalité ô combien attachante. 

    Si l'artiste a le sens aigu de la mesure, la comédienne revendique celui de la démesure. "La vulgarité, c'est comme le ridicule, cela ne tue pas. La vulgarité, c'est quand on commence à faire mal. Mon secret c'est d'aimer infiniment les gens." Douce, sensible, très amusante et un brin coquine, juste ce qu'il faut pour nous faire ouvrir la bouche de contentement vite dissimulé, cette pure artiste n'hésite pas à mettre de côté un peu de beauté vocale pour mieux faire le clown a pour but d'arriver à cette envie noble de partager. 

    L'interview coule de source avec  Marianne qui illumine tellement la petite pièce qu'on aurait pu continuer l'entretien dans le noir et pourquoi pas allonger cette jolie diva sur le divan, histoire d'aller encore plus loin dans les confidences. Histoire de mieux connaître celle qui incarne la déjantée Maria Urika Van Glott. Une magnifique rencontre douce et sensible autour d'un spectacle surprenant.

    La phrase : "J'aime bien faire côtoyer le particulièrement sensible, le particulièrement juste et fragile avec le redondant le plus trivial..."


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  • 95. Claude Luter - musicien de jazz

    Date : 25 juin 97

    Lieu : Théâtre Luxembourg de Meaux

    Durée : 25 minutes sur la scène avant son passage

    Titre de l'article : Le souffle de la "Nouvelle-Orléans"

    Particularité : Après l'interview, j'ai emmené mon père qui a joué en sa compagnie lors de leur passage à l'armée. C'était son compagnon de chambrée.

    Une légende vivante du monde du jazz qui a creusé son sillon comme son ami Sidney Bechet. D'un aspect un peu froid, celui qui est entré dans le Panthéon des jazzmen de renommée mondiale, va se dérider un peu au cours des minutes en ouvrant délicatement la boite à souvenirs. Claude redevient vite humain en évoquant ses copains et cette musique qu'il aime tant. J'ai l'impression de faire face à une légende vivante du monde de la musique qui voue un culte de reconnaissance à Sidney Bechet. La rencontre qui suivra avec mon père, qui a été son accompagnateur à l'accordéon,  donnera lieu à un joli moment de nostalgie du temps qui a passé :"Je voulais être prof de judo, la musique était juste un dérivatif. C'est le destin qui a voulu que je gagne ma vie avec ma clarinette."

    La phrase : "A l'Olympia lors du fameux concert du 19 octobre 55, les 3000 places ont été prises d'assaut pour voir Sidney. 5000 spectateurs sont restés dehors et voulaient rentrer de force. J'ai fait croire à Sidney que c'était le début de la révolution à Paris. Il a fallu que je le pousse sur scène tellement il avait peur ..."


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